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Les anciens ont coutume de dire qu'avant c'était le bon temps ! Calme e sécurité étaient aussi familiers que ce doux vent d'ouest qui fait onduler les champs de blé ornant les plaines de la Beauce.... Mais qu'en était-il réellement ? Nous avons retrouvé dans « Le Messager de la Beauce et du Perche » le comte-rendu d'un fait divers qui avait semé la terreur une nuit de décembre 1826....

 

 

De Paris à Nantes par Chartres, c'était la route royale n° 26 qu'empruntaient, tous les jours, la diligence, chargée de voyageurs et de courriers. Après avoir pris un relais à Nogent le Rotrou et attelé deux chevaux supplémentaires, elle grimpait les côtes de Margon et de Houdangeau sans encombre pour arriver à son étape suivante, Montlandon. Le temps entre chaque étape était précis, à quelques minutes près.... Or cette nuit là, l'inquiétude va monter : une heure, trois heures, puis cinq heures de retard quand la diligence arrive enfin, mais dans quel état !!!

 

10 brigands et un canon

 

Les 10 passagers hurlent de terreur, les postillons blessés ont grand peine à descendre de leur sièges avec l'aide du maire, M. Lecourt qui vient d'arriver. Les gendarmes ont du mal à recueillir des témoignages cohérents. Ils apprennent que l'équipage a été arrêté sur la commune de Saint Victor par 10 malandrins armés de fusils et de sabres, et la diligence stoppée dans son élan par un canon placé qu milieu de la route. En un clin d'oeil, elle a été délestée de la caisse de l'Etat et les passagers dépouillés de leurs biens. Immédiatement, les maréchaussées de La Loupe et de Rémalard lancent une battue tandis que les procureurs de Nogent et de Mortagne procèdent à des interrogatoires.

 

Découverte surprenante

 

C'est alors que va se révéler une étonnante histoire. Parmi les passagers, se trouvait un dénommé Jacques Loyer, gendarme de son état. Muni d'un titre de permission, il se rendait à Montlandon. Malgré une décharge de chevrotine reçue dans le dos, il s'échappe du véhicule et court jusqu'à la gendarmerie. Là, il raconte tout. Les agresseurs il les connaît. Ce sont le charron du village et son fils. Immédiatement, interpellés, ils nient tout. Les témoins n'avaient-ils pas parlé de 10 malandrins alors qu'ils ne sont que deux ?

 

A l'aube, les gendarmes ont une découverte stupéfiante. Sur les lieux de l'agression, ils découvrent les traces de 10 excavations et, plus loin, 10 troncs d'arbre ayant la forme de mannequins recouverts de paille et armés de manches à balais. Dans l'atelier, on découvre un moyeu de voiture qui, dans la nuit, pouvait passer pour un canon.

 

Pour terminer cette histoire, il fallait bien une femme ! C'était la concubine du charron. Elle venait chaque jour rendre visite gentiment aux gendarmes et rapporter à sa famille les opportunités illicites. Quant au gendarme Loyer, héros de cette histoire, il fut décoré de la Légion d'honneur.

 

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