La paroisse de Montlandon a subi quelques transformations au cours des siècles :
MONS-LANDONIS vers 1200
MOLANDON vers 1355
MONTLANDUM vers 1366
MONLANDON vers 1550
SAINT JACQUES DE MONTLANDON vers 1736
Par ailleurs, voici la liste nominative des prêtres qui se sont succédés à la paroisse :
1536 : Jacques Cabaret
1556 : Jean Jacquer
1616 : Festu
1632 : Nicolas Davignon
1644 : Garnier (devenu en 1667 curé de Monthireau)
1668 : Sortys
1670 : Loise
1677 : Jean Collas (décédé à Montlandon en 1705)
1683 : Bouilly
1705 : Gabriel Chaillou (décédé à Montlandon à 76 ans)
1739 : Marin Dumans (démissionnaire en 1774. Décédé à Montlandon à 71 ans)
A noter : avant la Révolution, il était d'usage d'inhumer les prêtres à l'intérieur de l'église. Trois, au moins, y sont enterrés.
1774 : Denis Gouin
1809 : Michel Dumaine (décédé à Montlandon, inhumé au cimetière paroissial)
1818 : Pierre Badière (devenu curé de St Eliph)
1824 : François Gelain (décédé à Montlandon, inhumé au cimetière paroissial)
1830 : Jean Lhermitte
1856 : Théophile Arnou
1860 : Théophile Aubert
1865 : Toussaint Serais (devenu curé de St Eliph)
1883 : Joseph Boutry
Denis Gouin fût le prêtre le plus connu et l'un de ceux qui restèrent le plus longtemps à Montlandon. Il est vrai qu'il a connu les périodes troubles de la Révolution.
Nommé en 1774 à Montlandon, c'était un prêtre réformateur, priche de certaines idées de la Révolution. En 1791, il prête serment à la Constitution civile du Clergé et devient le premier magistrat, l'Officier civil de la commune.
Sous la pression il se rétracte vers 1796 et continue d'assurer son ministère à Montlandon jusqu'à sa mort en 1809. Il fut inhumé dans le cimetière paroissial qui se trouvait à l'époque autour de l'église.
Joseph Boutry fût le dernier curé résidant à Montlandon.Il est inhumé dans le cimetière communal où se trouve encore sa pierre tombale.
Le décès de l'abbé Boutry et l'assurance de l'évêque de ne plus nommer de prêtre résident à Montlandon amenèrent le conseil à envisager la vente du presbytère. Le 6 août 1911,n les membres du conseil se réunissent pour décider de cette vente. En réalité, il n'étaient que 6 (la majorité) poour en délibérer. En effet, la population était très partagée. Un bon tiers de la population s'opposait à cete vente, mais "considérant qu'il n'y a qu'à se préoccuper dans cette affaire que des intérêts de la commune, le conseil rejette à l'unanimité les réclamations produites et vote l'aliénation du presbytère.".......